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Bovins de boucherie Net recul de l’offre pour les semaines à venir

Dans les prochaines semaines, les industriels s’attendent à un très net recul de l’offre. Durant la période de sécheresse, de nombreux éleveurs avaient accentué leurs sorties, ce qui avait masqué temporairement le déficit de production. Ces derniers avaient profité des tarifs attractifs dans la viande pour vendre leurs animaux à peine finis aux abattoirs plutôt qu'en maigre. Les engraisseurs spécialisés, qui ont été fortement sollicités pour la rentrée, ont moins de stocks et peinent à assurer leurs rotations, faute d’offre suffisante.

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Dans le secteur allaitant, le repli de l’offre permet de maintenir les prix dans les animaux de choix secondaire. Les charolaises R se valorisent encore autour de 5,15 à 5,25 €. Les bonnes vaches de conformations R+/U– partent autour de 5,30-5,35 €. Du côté des femelles de qualité bouchère blondes d’Aquitaine, limousines ou charolaises, les volumes se trouvent juste suffisants pour satisfaire la demande. Les tarifs progressent sur la plupart des marchés.

En réformes laitières, l’activité commerciale est assez fluide. Les industriels maintiennent leurs tarifs dans les bonnes vaches et vont être amenés à pratiquer un tri moins sévère parmi les animaux de milieu de gamme. Les vaches légères P1 ou P2 restent pour autant pénalisées et partent entre 3,00 et 3,50 €. Les tarifs des bonnes vaches prim'holsteins se maintiennent entre 4,80 et 4,85 €. Les normandes ou montbéliardes O=/O+ se négocient quant à elles entre 4,90 et 5,00 €.

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